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Sylvie Lopez-Jacob

Exercices philosophiques

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Agrégée de philosophie, docteur en sémiologie du texte et de l’image, titulaire d’une certification complémentaire de cinéma, j’enseigne philosophie et cinéma au Lycée Marguerite de Navarre à Bourges. Depuis 2011, j’enseigne la culture de communication dans le cadre de la préparation au BTS communication.

« L’enseignement est pour moi une passion. Or, pour susciter l’écoute et éveiller la réflexion, le discours doit être sincère, c’est-à-dire trouver dans l’expérience son ancrage.
C’est la pratique, martiale et artistique, qui a nourri mon expérience et la construit toujours. L’enseignement, les recherches ou les publications ne sont que des manières d’en rendre compte ».

Activités professionnelles

2019-2020
Chargée de cours à l’Ecole nationale supérieure d’art de Bourges
2017-2020
Membre de jury du Capes externe d’Arts plastiques
2009-2017
Membre de jury pour la certification complémentaire de cinéma-audiovisuel
2008-2011
Membre de jury du Capes externe d’Arts plastiques
2002-2012
Participation en qualité de stagiaire à des stages de formation sur la pratique du cinéma (2002 et 2012, tournage et cadrage ; 2003, pratique du film documentaire ; 2004, formation à la prise de son ; 2005 et 2009, écriture de scénario ; 2006, direction d’acteurs)
2001-2006
Formatrice au CDDP du cher pour les enseignants inscrits au dispositif « collèges au cinéma »
1994-1996
Intervention en qualité de formatrice à l’IUFM d’Orléans sur les rapports entre mémoire et cinéma

Activités personnelles

2002-2020
Pratique de l’aikishintaiso au sein de l’Académie Autonome d’Aikido
2010-2016
Pratique de zazen
2005-2008
Pratique de la calligraphie
1992-1998
Pratique de l’aikido au sein de l’Académie Autonome d’Aikido

Formations

2016 : Thèse de doctorat
Thèse de doctorat, présentée et soutenue le 20 Janvier à l’Université Paris7 Denis Diderot.
Sujet : « la Caméra-sabre. Kurosawa Akira ou la Voie de Barberousse »
Directeur de thèse : François Jullien
Jury : M. François Jullien, philosophe et sinologue ; M. Jean-Michel Frodon, journaliste, critique, enseignant et historien du cinéma ; M. Philippe Postel, maître de conférence en littératures comparées à l’Université de Nantes ; M. André Cognard, maître d’aikido.
Mention: très honorable avec les félicitations du jury
1991 : DEA de philosophie
Après une licence de philosophie et une maîtrise sur Husserl et les Leçons sur la conscience intime du temps, un DEA de philosophie obtenu à l’Université Paris1 Panthéon Sorbonne sur le sujet : « le rôle du corps dans la relation à autrui chez Merleau-Ponty ».
Mémoire écrit sous la direction de M. Robert Mizrahi.
Mention: très bien.

Depuis longtemps, je m’exerce à un travail interdisciplinaire qui favorise une variation des points de vue. J’ai mené plusieurs projets, avec un professeur de lettres, d’anglais ou avec des intervenants extérieurs, chorégraphe, aïkidoka, peintre, dramaturge, acteur. Diversifier mon enseignement, entre philosophie, cinéma et culture de la communication est une autre manière de poursuivre dans cette voie.

La variation des points de vue passe aussi par des changements de cadre et de contexte.
Ci-contre, la photo de la présentation organisée à la Médiathèque de Bourges de la revue « Ethiques du goût » parue en 2014 et codirigée par Sylvie Dallet et Eric Delassus. De gauche à droite sur la photo, Diane Watteau, Sylvie Lopez-Jacob, Sylvie Dallet et Eric Delassus.

Philosophie

J’ai pu animer plusieurs projets interdisciplinaires. En 1997, j’ai présenté, dans le cadre d’un projet « philo-lettres » l’œuvre de l’écrivain Pierre Bergounioux.
Entre 1997 et 2000, avec un collègue de Lettres, j’ai participé à l’organisation et présenté plusieurs expositions de peinture dans les locaux du lycée, dans le cadre d’une initiation des élèves de Première littéraire à la philosophie par le biais de l’esthétique. L’une portait sur la peinture américaine avec des œuvres, sous haute surveillance, de Sam Francis, Joan Mitchell, Hantaï. Une autre a porté sur le mouvement support-surface avec une exposition d’œuvres de Claude Viallat.
J’ai présenté aux élèves de Première et de Terminale littéraires l’ouvrage Critères esthétiques et jugements de goût de Yves Michaud, professeur de philosophie et critique d’art, afin de préparer la venue de l’écrivain.
J’ai travaillé pendant cinq ans sur la danse contemporaine. En 2000 et 2001, j’ai invité Véronique Barcelo, chorégraphe, pour animer un travail sur le statut du corps dans la danse, puis, l’année suivante, sur la constitution du masculin et du féminin.

Cinéma


Ce logo est une création d’Axel Robinet, étudiant en 2012 en BTS communication.

Présentation de l’option cinéma audiovisuel
« J’enseigne au sein d’une équipe de trois enseignants, tous diplômés et passionnés de cinéma.
L’option cinéma du lycée Marguerite de Navarre existe depuis une quinzaine d’années. Elle accueille 20 à 25 élèves par niveau, toutes séries confondues, pour un enseignement de 3h hebdomadaires, de la seconde à la terminale.
Son objectif ? Apprendre toutes les étapes de la réalisation d’un film, depuis la conception du synopsis à l’écriture du scénario et du découpage technique, jusqu’au tournage et au montage ».

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter sur le site du Lycée Marguerite de Navarre la page consacrée à cette option.

Culture générale

Cours de 2h hebdomadaire dispensés aux étudiants de BTS communication (section crée au lycée Marguerite de Navarre en 2011). L’objectif du cours est d’apporter aux étudiants la culture permettant de nourrir la création de messages ou d’éclairer leur lecture. Il propose ainsi une initiation à la linguistique et à la stylistique, une réflexion sur les enjeux éthiques de la technique de communication, une évocation des grandes étapes de l’histoire de l’art et de celle des idées, mais aussi une pratique de l’analyse filmique et de l’analyse d’images.

Aikishintaiso

L’aikishintaiso est une discipline reposant sur les concepts traditionnels japonais d’harmonie Ai, énergie Ki, esprit Shin, mouvement du corps Taiso. Elle s’enracine dans les arts martiaux, le Zen, la pratique des moines Yamabushi.
Les exercices tirés de ces disciplines (assouplissement, marches, postures, méditation,…) étaient destinés à soigner, renforcer, améliorer les facultés de concentration et d’intuition.
Cours le Mercredi (17h45/18h45)
au dojo du centre

La Caméra-sabre
Kurosawa Akira ou la Voie de Barberousse

Thèse soutenue le 20 Janvier 2016, dans le cadre d’un Doctorat de Sémiologie du texte et de l’image (spécialité cinéma),
à Paris Diderot Paris VII.

Résumé

Quand on parle d’un film, de quoi parle-t-on ? Quand l’analyse filmique propose une lecture méthodique, selon des règles et un vocabulaire adapté, que propose-t-elle au juste ? La terminologie qu’elle convoque est-elle adaptée au cinéma, ou façonne-t-elle le film qu’elle prend pour objet ? Tant que l’analyse filmique n’interroge pas les termes de son énonciation, elle laisse la pensée du cinéma s’élaborer sur un impensé qui la conditionne et limite sa mobilité. Redonner au regard une mobilité, en le dégageant du point de vue qui le fixe, est l’ambition première de notre travail. C’est à cette condition que l’apport d’un film comme Barberousse, réalisé en 1965 par Kurosawa Akira, peut être saisi.
Sous la mise en scène du récit, dont l’analyse filmique peut s’emparer, Barberousse met en jeu une respiration primordiale qui échappe aux catégories de l’analyse. C’est en cela un film martial, car, à l’instar de la peinture ou de la calligraphie, il sait restituer le souffle sur lequel la pratique martiale est centrée.
Or, le souffle, sans forme, décourage les définitions. Issu de l’alliance qui combine le vide et le plein, il décourage la décomposition dont la composition a besoin. L’équilibre qu’il donne au film ne peut être saisi que par une approche nouvelle, hors du cadre fixé par l’analyse. Ainsi, le cinéma devient autre chose que la matière sur laquelle la pensée s’exerce. Il devient la manière dont la pensée se remet en mouvement, hors des dispositions qui en règlent l’usage. Dans Barberousse, l’éducation n’est pas le thème du film, mais la portée nouvelle qu’il donne au cinéma.

Discours de soutenance

Monsieur le président,
Messieurs les membres du jury
Mesdames et Messieurs

« Pourquoi passer par les arts martiaux pour aborder le cinéma ? A première vue, ni le travail du réalisateur, ni l’expérience du spectateur, ne trouvent dans la pratique martiale les éléments d’une définition. Finalisée par le film qu’elle produit, la création a un temps imparti que n’a pas l’effort renouvelé par lequel le budoka s’exerce. Fixée par la vision du film, la position assise et manifestement passive du public n’est pas son engagement physique.

C’est pourtant dans cette pratique que j’ai choisi d’ancrer ma réflexion.
Cette pratique est la mienne depuis de nombreuses années. Mais cela suffit à expliquer ma démarche, sans la justifier.
Plus encore, cette pratique risque d’en limiter la portée en suscitant l’intérêt d’un public averti, et en décourageant ceux qui n’ont pour la pratique ni compétence ni appétit.
Or, seule la méconnaissance de ce qu’est l’engagement martial peut nourrir une telle crainte. La pratique martiale implique l’individu, mais la philosophie qu’elle inspire concerne tous les hommes.
En effet, rappelons que l’art martial n’est pas un sport, mais une mise à l’épreuve.
L’art martial n’est pas un sport qui change les attributs d’un sujet, mais une mise à l’épreuve qui interroge son identité. Ce n’est pas une silhouette qu’il remodèle, mais les contours dont la perception de soi dépend.
Ainsi, une tension est un mouvement induit qui restreint la mobilité et de cette restriction naît l’inconscient. Le travail martial que promeut notre école est un travail sur l’inconscient, et quand il cherche à enrichir le vocabulaire gestuel ou à explorer ces espaces dont les tensions nous tiennent éloignés, il vise l’acquisition non pas de compétences nouvelles, mais d’une conscience de soi accrue, qui n’est autre qu’un gain de mobilité.

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De la même façon, l’attention qui oriente la pensée est un mouvement qui limite sa mobilité. Focalisée sur son objet et polarisée par sa tâche, la pensée s’élabore sur un fond d’impensé, aussi peu mobile que le corps qu’infléchit la tension.
Mais, cela ne veut pas dire qu’il y a analogie entre le corps et l’esprit, car l’analogie admet une dualité que dément la pratique. Cela veut dire qu’un espace inexploré est un espace impensé. Nous pourrions dire, en inversant la proposition de Merleau-Ponty, qu’un « je ne peux pas » engendre un « je ne pense pas ». Si la posture intentionnelle organise le monde relativement à nos projets, et structure notre pensée du monde, les tensions qui s’affichent dans la posture, sans intention, nous font éviter des parties du monde qui deviennent pour nous impensables.
Ainsi, en travaillant à l’équilibre de la posture, la pratique martiale travaille aussi sur la mobilité de la pensée.

Par là, on comprend mieux la leçon que la pensée du cinéma peut tirer de cette pratique.
Tant que la vision du spectateur, voire du réalisateur, restent axées sur le récit, elle est aveugle à toute autre dimension possible d’un film.
Tant qu’elle est disposée par l’art de la narration à chercher une logique, des points de vue ou des personnages, elle n’est pas disponible pour une autre approche.
Or, selon moi, l’analyse filmique est ainsi disposée, par le vocabulaire qu’elle emprunte à la narration et par la compréhension qui la polarise.
Ainsi, le discours de l’analyse filmique élabore autant d’impensé que de pensée du cinéma.

C’est ce travail sur l’inconscient de l’analyse filmique que la pratique martiale m’inspire.
C’est donc une quête de mobilité et non de vérité qui donne à la Voie que j’emprunte son sens martial. En ce sens, mon but n’est pas de « corriger » l’analyse filmique par une approche « plus juste » du cinéma. Mon but est de décaler le regard du point de vue qui le fixe pour lui donner un gain de mobilité.

…

Ce texte est consultable en intégralité sur www.academia.edu.
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