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Sylvie Lopez-Jacob

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Archives for mars 2017

Colloque de philosophie

29 mars 2017

Les 27 et 28 Mars derniers s’est tenue à Bourges, à l’ENSA, la première édition du colloque de philosophie organisé par les professeurs des Lycées Marguerite de Navarre et Alain Fournier. Durant ces deux jours, près de 400 élèves de Terminale ont pu assister aux dix conférences données par des universitaires et enseignants de lycée sur le thème « ce que peut un corps ». A travers cette question, ce sont les champs politique, esthétique ou éthique qui ont été traversés, ainsi que celui de la pratique martiale.
Les élèves ont montré par la qualité de leur écoute et de leurs questions l’intérêt suscité en eux par cet exercice de réflexion philosophique en dehors du cadre convenu d’un cours.

Flyer du colloque - recto

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Flyer du colloque - verso

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Mon intervention avait pour intitulé « Pourquoi filmer un corps ».

Pourquoi filmer un corps ?  C’est d’abord une question qui résonne étrangement : après tout, pourquoi pas ? Car si l’on a choisi de filmer, pourquoi ne pas filmer des corps ? Pour donner sens à la question, il faudrait en élargir immédiatement le cadre et se demander « pourquoi filmer ? ».
C’est donc la fonction du cinéma qu’on interroge alors, donc la fonction de l’image qui lui paraît consubstantielle. Et interroger la fonction de l’image suppose qu’on en considère le statut.
Dans la tradition mimétique qui est la nôtre en Occident, l’image naît de l’imitation ou de la reproduction de la chose. Ainsi, l’image photographique à ses débuts prélève sur son modèle la forme, c’est-à-dire les qualités essentielles, qu’elle transfère sur la pellicule. Et l’image cinématographique conserve, en plus de la forme, le mouvement. Elle peut montrer le réel dans ses variations. En ce sens, filmer conserve.
Mais l’image naît aussi de la disparition de la chose, et non plus de sa reproduction. L’image est ce qui reste de la chose quand elle n’est plus là. Elle naît comme un vestige, une figure de l’absence. Ainsi, filmer convoque une réalité, ou une situation, car celle-ci est toujours antérieure à l’image qu’on a d’elle.
De là vient son pouvoir symbolique : le film évoque, par ses images et leur usage, une réalité. Il la transpose sur un autre plan, celui de la représentation. Ainsi, opère-t-il sa remise en jeu, comme celle qu’opère le jeu d’enfant quand il s’empare d’une histoire vécue pour la transformer en récit.
Filmer un corps est-il une opération différente ? L’image cinématographique fait-elle autre chose, en filmant un corps, que d’en conserver la trace pour en permettre l’évocation ?
Autrement dit, le corps se plie-t-il aux pouvoirs de l’image, ou a-t-il le pouvoir de la transformer, pour mettre ainsi la fonction du cinéma (et celle de l’art) en question ?

La suite dans l’édition des textes du colloque, à paraître aux éditions de l’Harmattan début 2018

A noter également qu’une vidéo des conférences du colloque sera visible en septembre sur You Tube.

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