Quand le problème du cinéma est l’expression de la pensée, la caméra est le stylo par lequel s’écrit le « texte filmique ». Et l’analyse est une lecture qui agence ou ré agence des signes.
L’objet de mes recherches est de montrer que Akira Kurosawa, dans son film Barberousse, change cette approche.
Dans les mains de Kurosawa, la caméra n’est pas un stylo mais un sabre. Comme le sabre, la caméra de Kurosawa mobilise le spectateur car elle déploie un espace-temps qui n’est ni l’espace ni le temps que la pensée du cinéma conçoit et, par le déplacement qu’elle opère, elle met la pensée en mouvement. Le film éduque la pensée, car il produit une expérience nouvelle dont la pensée sort transformée.
A travers Barberousse, et le cinéma de Kurosawa, c’est l’éducation qui est en jeu, c’est-à-dire l’apprentissage de la mobilité.
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